Au cours de la cérémonie d’accueil du 07 juin 2008, nous avons reçu le message de M. le Ministre chargé des Maliens de l’Extérieur relatif à la « : MISE EN ŒUVRE DE MESURES DESTINÉES A ASSURER UNE PLEINE IMPLICATION DES MALIENS DE L’EXTÉRIEUR DANS LA VIE NATIONALE ET DANS LA RÉALISATION DES ACTIONS DE DÉVELOPPEMENT »
IL a suggéré les pistes de réflexion suivantes :
-1-la désignation d’un point focal au sein du département pour la prise en charge permanente des relatons avec les intellectuels de la diaspora ;
-2-la désignation d’un coordinateur par pays et par organisation internationale dont les maliens sont membres ;
-3-l’institutionnalisation d’une rencontre périodique entre le département et les intellectuels de la Diaspora.
Depuis, les uns et les autres ont été invités à mûrir les idées. La synthèse des contributions reçues a donné les propositions suivantes en 5 points :
1. la désignation par le Ministre d’un point focal au sein du département pour la prise en charge permanente des relatons avec les intellectuels de la diaspora : le département veillera à ce qu’il soit accessible et qu’il puisse assurer un suivi régulier.
2. la désignation d’un coordinateur par pays et par organisation internationale dont les maliens sont membres ;
· coordonnateur par pays : une seule proposition a été enregistrée : Youssouf A.GUINDO (2 IE). Auparavant, la redynamisation de l’Amicale s’avère nécessaire.
· coordonnateur par organisation internationale : L’UEMOA a désigné Alhassane AG MOHAMED.
3. Partant du constat que certaines organisations n’ont souvent qu’un seul cadre malien ou deux (Exemple : IUCN : 1 seul cadre, ALG : 03 cadres, PAM : 2 cadres, etc.,) certaines organisations pourront se regrouper pour cette désignation.
4. l’institutionnalisation d’une rencontre périodique entre le département et les intellectuels de la Diaspora.
Ces rencontres sont pertinentes. Toutefois, elles doivent être bien préparées pour être des espaces d’échanges, sur des préoccupations vécues (très précises et techniques) dans les pays de résidence assorties de décisions, recommandations…
5. Autres préoccupations :
a) l’attribution des distinctions honorifiques (les Maliens de l’extérieur et les cadres sont très souvent omis) ;
b) la construction d’une Chancellerie du Mali à Ouagadougou (image de marque du pays) ;
c) le Mali abrite le Comité Interparlementaire de l’UEMOA (CIP) et à ce jour, il n’a pu leur être affecté un terrain (image de marque).
d) la mise en place d’une base de données de la diaspora en général et des cadres en particulier, accessible sur le site du ministère par exemple afin entre autres de :
a. valoriser leurs compétences/expertises (chacun pourra y puiser selon ses besoins ou les opportunités qui se présentent) et faire la promotion des compatriotes
b. favoriser les échanges. Ex : un Malien qui va en mission ou en séjour privé en Thaïlande pourra bien être aidé par un compatriote qui y réside.
La création d’un blog ou un forum de discussion sur des sujets d’intérêt commun peut renforcer les liens, la solidarité, l’expression…
e) le recours aux compétences de la diaspora (sur les réflexions en cours ou à venir dans le pays) dans leurs domaines d’activités. Par exemple des compétences sont disponibles pouvant apporter leurs contributions dans les concertations régionales sur le foncier, la paix et la sécurité…. en cours.
Pour le moment, seul l’UEMOA a désigné son coordonnateur. Les autres institutions sont invitées à le faire le plus tôt possible.
Ahmadou SANKARE [ahmadou.sankare@cilss.bf]
